Le coaching, activateur du développement personnel

Ses origines sont multiples et les domaines aussi variés que la philosophie, la cybernétique, la psychiatrie, la psychologie et le sport.

Au IVème siècle avant J-C, le philosophe grec Socrate pratiquait la maïeutique, l’art qui consiste à bien interroger une personne pour lui faire exprimer (accoucher) des connaissances ou un savoir caché en soi.

Au XVIème siècle un coche désigne une voiture de transport de voyageurs tirée par des chevaux. De là découle le nom de son conducteur, le cocher qui conduit ses occupants d’un point A à un point B.

À la fin des années 1950, la cybernétique (étude des mécanismes d’information des systèmes complexes) influence la psychologie et la psychiatrie notamment au sein du courant de l’école de Palo Alto. C’est ainsi que le thérapeute ne considère plus son patient comme un individu isolé sur lequel il devrait poser un diagnostic mais s’intéresse aux interactions actuelles du patient avec son environnement qui maintiennent son problème.

Dans les années 1960, outre son activité de psychiatre, Milton Erickson, inventeur de l’hypnose thérapeutique intervenait dans ce qui ressemble fortement à du coaching de vie, par exemple augmenter la performance sportive ou bien aider à trouver un travail.

Au cours des années 1970, Timothy Gallwey, capitaine de l’équipe de tennis de l’Université Harvard, s’est consacré à l’accompagnement de champions. Il a créé la méthode du « jeu intérieur » qui prend en compte autant la préparation mentale que physique de la personne : il a révolutionné l’entraînement des sportifs et a su amener l’athlète à améliorer sa performance au jeu, mais aussi à pacifier son esprit pour mieux se concentrer sur l’objectif à atteindre.

Enfin dans années 1980 John Whitmore, ancien pilote automobile, devient psychologue du sport, puis entre dans le monde des affaires. Il a formé des entraîneurs aux méthodes du coaching et est devenu un développeur du coaching en Europe.

Au cours des années 1990, le terme de coaching apparaît progressivement en France. En 1995, les cabinets de conseil Transformance et Mozaik International commencent à enseigner le coaching puis, l’IFOD et le DÔJÔ sont les premières écoles de coaching jusque dans les années 2000. De nombreuses autres écoles se sont depuis développées répondant ainsi à demande croissante de formation notamment en entreprise. Aujourd’hui, le coaching de développement personnel s’est considérablement étendu, il s’adresse à toute personne désirant améliorer ou transformer sa vie. On le voit fleurir dans de très nombreux secteurs d’activité. C’est ainsi que l’on peut aisément se faire accompagner par des coachs de vie, love-coachs, coachs-minceur, coachs sportifs.

• Le courant psychologique explore les racines émotionnelles et les schémas comportementaux pour favoriser la croissance. 
• Le courant cognitif se concentre sur la transformation des pensées limitantes en croyances positives. 
• Le coaching systémique considère les interactions complexes entre individus et environnement. 
• Le courant humaniste met l’accent sur le potentiel inné de l’individu.
• Enfin, le courant solutionniste privilégie la recherche de solutions concrètes aux défis.

En tant que coach, j’intègre une variété de courants de pensée pour offrir une approche globale. Je puise donc dans diverses méthodologies pour répondre aux besoins uniques de chaque individu que j’accompagne. En combinant ces courants, je favorise une transformation complète et équilibrée.

La psychothérapie a pour vocation d’agir sur la structure psychique de l’individu et de guérir les grandes souffrances psychologiques. Les séances, sous forme d’entretiens, peuvent s’échelonner sur quelques mois voire plusieurs années. On doit distinguer la psychothérapie du coaching qui utilise les mêmes outils mais généralement pour répondre au besoin de mieux se connaître, à une quête existentielle ou à un désir d’épanouissement affectif, relationnel, social, spirituel ou professionnel. Le coaching vise un objectif précis sur une durée limitée et privilégie donc le comment au pourquoi. Il est davantage ancré dans le présent et tourné vers le futur.